La communauté des Naudières a été heureuse d’accueillir pendant une semaine le Conseil Provincial. Ce déplacement a permis aux membres du Conseil (François du Penhoat, provincial, Éric Aka, vice-provincial et Michel Cartatéguy, conseiller) de rencontrer les communautés de la région Nantaise et les services diocésains concernés par les engagements des membres sma.
Entretien avec François du Penhoat…
Nous nous réunissons une fois par an. Cela nous permet de rencontrer les confrères et les responsables du diocèse. Ici, au Naudières, c’est beau de voir une communauté de frères un peu âgés mais dynamiques qui vivent la fraternité avec une vision commune et qui regardent l’avenir avec une certaine sérénité. Certains confrères sont engagés au service d’une paroisse, d’autres dans l’accompagnement d’équipes et communautés diverses et d’autre dans des associations auprès des migrants
Cela fait bientôt 140 ans que cette maison des Naudières existe. Elle a été le vivier de bien des vocations missionnaires, on compte environ 130 à 140 sma du diocèse de Nantes qui sont passés dans cette maison (l’ancien bâtiment devenu maintenant une annexe de l’université catholique de l’Ouest. NDR). En Bretagne et Vendée, on en compte environ 35 par diocèses. C’est donc une région dont beaucoup de confrères sont issus.
Notre défi aujourd’hui, c’est de faire que nos implantations soient missionnaires ici. Autrefois, c’était surtout la recherche de vocations et de l’argent, aujourd’hui, on est là et on apporte notre dynamisme missionnaire. Nous avons pris en charge la paroisse Marcel Callo depuis six ans, les choses avancent petit à petit, il faut du temps pour se mettre en place, nous avons un apprentissage à faire dans l’animation des paroisses en France.
Sur la ville de Nantes, nous avons trois maisons que nous avons mises à la disposition du diocèse en vue de colocation d’étudiants étrangers sous la direction d’un couple animateur. Ce dernier s’occupe de l’accueil des étudiants et de l’aide dans leur démarche administrative mais aussi de l’organisation de la vie en colocation avec des temps de rencontre, partage et prière.Dans le futur, il y a un projet à l’étude pour rejoindre les migrants dans la rue en lien avec des associations en charge d’accueil, pour cela nous avons besoin de l’aide de sma plus jeunes qui nous arrivent d’Afrique, en ce moment, nous avons trois confrères africains et nous attendons du renfort.