par Ça y’est le concept est lancé ! Chaque mardi, retrouvez une ITW exceptionnelle des pères appartenant à la SMA de Lyon.
Derrière leur aube, se cache des personnalités entreprenantes et qui offrent leurs services dans de nombreuses associations.
Aujourd’hui, ces pères-sonnages se confient sur leurs missions.
Ce mardi, est consacré à notre directeur du Carrefour des Cultures Africaines : Basil SOYOYE.
Retrouvez l’ITW sur notre chaine Youtube via ce lien : ITW DES PERES SMA 2 – Basil SOYOYE – YouTube
Retrouvez l’ITW complète ci-dessous !
L : Bonjour Basil ! Pour commencer, parlez-nous un peu de vous ?
B : Je m’appelle Basil, je suis prêtre aux Missions Africaines et je suis originaire du Nigéria, en Afrique de l’Ouest, un pays anglophone. J’ai fait mon premier sma en 1992 et j’ai été ordonné prêtre en 1997, donc c’est-à-dire que la sma a perpétué les faits en 96. Depuis ça, j’ai été envoyé en mission en Egypte. J’y suis resté quelques années environ 8 ans. Ensuite je suis allé au Nigéria, au Bénin… et depuis 2015 je suis en France : D’abord deux années en Alsace et depuis août 2017, je suis à Lyon, ici, au « 150 » : une maison que j’aime beaucoup.
L : Parlez-moi de votre activité au sein du Carrefour des Cultures Africaines (CCA).
B : Depuis 2016, je travaille dans le domaine de la culture. Je suis venu faire une transition entre le musée africain qui existait et le carrefour des cultures africaines que nous avons fondé en décembre 2017. Depuis, j’anime cette structure qui reprend les objets du musée dans un contexte plus dynamique de conférences, d’expositions et de publications. Je suis le directeur.
L : Quel est le but de la création de ce Carrefour ?
B : Avec le CCA, nous voulons valoriser les cultures africaines et les mettre en relation avec d’autres cultures. Donc, nous parlons de la dimension intra-africaines : les relations entre les cultures africaines elles-mêmes et les relations entre les cultures africaines et d’autres cultures. Nous avons déjà de grandes ambitions qu’on développe petit à petit depuis 3 ans. Ce travail, je le fais avec Père Jean-Paul et une équipe de laïcs.
L : Est-ce que vous êtes passionné ?
B : Oui j’adore ça, je suis passionné par cette dimension de vivre ensemble et de faire parler les cultures mais également la rencontre de celles-ci, au cœur du développement des populations car nous nous croyons au CCA qu’on ne peut pas parler de développement dans tous les sens : économique, politique …si on ne prend pas en compte l’anthropologie des gens : c’est-à-dire des valeurs culturelles qui animent des gens.
La rencontre des cultures pour nous est une richesse.
L : Faites-vous autre chose en dehors du cadre du CCA, et combien de temps cela vous prend-t-il ?
B : Oui, je réponds aussi aux besoins pastoraux : par exemple j’accompagne une communauté anglophone, ici à Lyon, qui se rencontre à la chapelle de l’Hôtel de ville. Je dis des messes en plus de l’accompagnement, cela me prend deux week-ends par mois. Et depuis environ 1 an avec Jean-Paul, nous avons créé un TIN TANK. Nous accompagnons des jeunes chercheurs africains, sur des thématiques africaines (ils ont quasiment tous une trentaine d’année, ce sont des docteurs, sociologues, scientifiques, économistes et même médecin).
Nous cherchons ensemble à réfléchir sur les valeurs culturelles africaines. Nous avons environ 3 rencontres périodiques tous les ans. Je suis à fond dans ça et je suis très content.
L : Quelle est votre citation préférée ?
B : Je me rappelle un souvenir durant mon ordination, j’aimais cette citation St Paul : « Comment entendrons-t-ils la parole de Dieu s’il n’y a personne pour annoncer ? » J’ai commencé ma vie de prêtre avec ça. Aujourd’hui, je suis avec une autre citation qui m’habite depuis un moment, de St Jean, où Jésus dit à Pierre : « Toi, Suis-moi ! »
