Pour préparer les journées d’amitié, aux côtés des pères nous avons les amis des Naudières. Sous les titres de « Journée d’amitié aux couleurs d’Afrique et Asie » et « Aux Naudières, la diversité de l’art africain », Ouest France en a largement parlé.
Le responsable donne son témoignage. « Michel Grosseau préside l’association depuis trois ans. Il en est membre depuis de nombreuses d’années. « Plus ou moins actif », avoue-t-il. Mais il est toujours attaché aux Naudières, comme le sont les 110 adhérents de l’association. « J’ai été élevé ici, de 1954 à 1961», raconte ce sixième et dernier enfant d’une famille modeste de Saint-Lumine-de-Coutais.
Beaucoup de jeunes ont reçu ici « une excellente formation ». C’est une raison de son attachement à cet établissement. Ce n’est pas la seule. Son frère aîné, René, a aussi été élève aux Naudières. Il est devenu prêtre. L’oncle, René également a lui aussi été prêtre aux Missions africaines. Il est décédé à Niamey… Des liens se sont créés entre les anciens élèves restés laïcs, et ces hommes ; beaucoup du département, sont allés dire l’Evangile en Afrique. «J’ai rendu visite il y a quelques années à mon frère, curé sur le lac Nokoué, au Benin. » Là, aux portes de Cotonou, le père Grosseau s’intéressait à la formation des apprentis, charpentiers ou cuisiniers. Il participait aussi à l’émancipation des femmes, partie prenante en particulier de la vie d’un centre d’accueil de jeunes filles qui refusaient le mariage forcé.»
Tous ces Amis des Naudières, beaucoup de femmes, épouses des anciens élèves, sœurs ou nièces des pères, aiment se retrouver à l’occasion des journées d’amitié… Michel Grosseau rappelle que l’an passé, l’amicale a participé à la rénovation de la bibliothèque de la paroisse de Niamey, dont Michel Bertonneau avait été curé et qui avait été incendiée par des jeunes fanatiques. « Nous avons envoyé de la pharmacie, des machines à coudre dans une communauté religieuse à Parakou, toujours au Bénin. »